Author: Dr Marie-Thérèse Giorgio

Liste des médicaments qui interdisent la conduite des véhicules

En France, les médicaments sont classés en 3 niveaux de dangerosité pour la conduite et  identifiables par 3 pictogrammes qui figurent sur l’emballage du médicament. L’arrêté du 13 mars 2017 a étendu la liste des médicaments qui présentent un risque pour la conduite. Médecin ou patient, il est indispensable de rechercher cette information car la  consommation de médicaments à risque de niveau 2 et 3 serait responsable de 3 à 4% de l’ensemble des accidents corporels de la circulation en France. Par exemple plus de 11 millions de français consomment des benzodiazépines au moins une fois dans l’année or tous les dérivés des benzodiazépines interdisent la conduite des véhicules. Tout médecin doit informer son patient des effets indésirables du médicament prescrit sur la conduite des véhicules.


Véhicule autonome : on distingue 5 niveaux d’autonomie

L’adoption en juin 2020 d’une norme internationale va autoriser la conduite autonome de niveau 3 dès 2021. Actuellement sur la route un conducteur peut conduire un véhicule doté de divers dispositifs d’aide à la conduite : c’est un véhicule avec une autonomie de niveau 2 ( les aides à la conduite en question doivent nécessairement pouvoir être désactivées par le conducteur). Il a ainsi accès à diverses ressources  dans les domaines de la sécurité, l’aide à la conduite, la gestion de trafic et l’infotainment ( programmes fournissant à la fois de l’information et du divertissement).


Conducteur d’engin de déplacement personnel motorisé : être visible !

Depuis octobre 2019, le Code de la route fait obligation à tout conducteur d’engin de déplacement personnel motorisé, de  porter, soit un gilet de haute visibilité conforme à la réglementation, soit un équipement rétro-réfléchissant. Le conducteur peut également  porter un dispositif d’éclairage complémentaire non éblouissant et non clignotant. Un arrêté publié en juin 2020 précise les caractéristiques techniques que doivent remplir ces équipements qui permettent de se rendre visible.


Bonus ou malus écologique : combien ?

Le système du bonus – malus automobile vise à favoriser le choix d’un véhicule peu émetteur de CO2 et pénalise l’achat des modèles les plus polluants. Nous sommes actuellement dans une période transitoire et la liste des véhicules ainsi que les valeurs du bonus – malus écologique  sont en cours de mise à jour. Néanmoins des informations sont disponibles.


Limitation de vitesse à 80 km/h : assouplissement ?

 

 

Un décret publié en juin 2018 a limité à 80 km/h, la vitesse maximale autorisée sur les routes bidirectionnelles à chaussée non séparée. Récemment le gouvernement a annoncé que les présidents des départements pourraient déroger, dans leur département, à cette limitation de 80 km/h sur certaines routes. Le Conseil national de la sécurité routière a publié un document en juillet 2019 qui liste les critères que doivent remplir certains tronçons pour que la vitesse maximale autorisée repasse de 80 à 90 km/h.

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Voitures électriques : pas plus vertueuses que les voitures thermiques pour l’environnement ?

Le transport serait le premier émetteur de Gaz à effet de serre (GES) en France avec plus de 30% des émissions totales du pays. La voiture électrique est souvent présentée comme une alternative écologique et économique à la voiture thermique traditionnelle. La voiture thermique et le monde des transports de manière générale sont très énergivores : voiture, camion, avion, s’accommodent bien des énergies fossiles. Or le véhicule thermique a un impact à effet de serre : l’énergie fossile qui la propulse est limitée dans le temps et sa combustion engendre des gaz à effet de serre. Les véhicules électriques pourraient être une alternative.  car ils contribuent à atténuer la dépendance des transports routiers à l’égard du pétrole importé, réduire la facture énergétique du pays ainsi que les émissions de gaz à effet de serre, améliorer la qualité de l’air en ville grâce à des émissions nulles à l’échappement et réduire les nuisances sonores. Mais les coûts et les impacts du véhicule électrique ne sont pas neutres, par contre ils se trouvent majoritairement à la fabrication, alors que les coûts et les impacts du véhicule thermique se trouvent majoritairement à l’usage…Donc finalement la voiture électrique n’est peut-être pas plus vertueuse que la voiture thermique pour le climat.