Bonjour,
J'ai été contrôlé le 20 juillet dernier à 143km/h retenu 135 pour 90...
J'ai reçu 4 jours après mon avais de suspension pour une durée de 4 mois et 15 jours ! Il est préciser que mon permis de conduire me sera restituer que si visite médical favorable. Est ce que je dois prendre rendez vous auprès de la préfecture des maintenant ? Ou est ce que je serai convoqué ?
J'ai lu que l'on pouvait prendre rendez vous auprès d'un médecin agrée dans certains cas. Est ce le miens (pas de drogue, d’alcool...) ?
Devrais je effectuer un test psychotechnique ?
Merci par avance,
Pascal.
La visite sera réalisée auprès d'un médecin agréé qui exerce hors commission, donc à son cabinet et non à la préfecture, c'est à vous de prendre rendez-vous. Cet excès de vitesse étant antérieur au 1er septembre 2012, date d'entrée en vigueur de la nouvelle organisation du contrôle médical de l'aptitude à la conduite par les médecins agréés, normalement vous n'aurez pas de tests psychotechniques à réaliser.
Visite effectuée ce matin pour ma part , pour la même raison.
J'ai été convoqué en préfecture , la visite dur 5mn , coute 33 euros et il n'y a aucun autre examen. Les médecins agréés m'ont confirmé que la prise de sang n'est pas demandée à priori pour un excès de vitesse.
j'ai posé la question concernant les nouvelles dispositions : elles ne concernent que les infractions commises à compter du 01/09/2012. Il s'agira alors d'effectuer la visite chez un médecin agréé , qui "prescrira" les test psychotechniques en fonction de la durée du retrait.
Dans le cas des excès de vitesse , il s'agit donc purement d'une punition supplémentaire à but lucratif.
Bonjour,
Mouais, si vous le dites.
Sauf que pour votre information, les personnes qui commettent des excès de vitesse sont très fréquemment retrouvées parmi ceux atteintes de certaines maladies, comme le trouble déficit d'attention avec hyperactivité (maladie des enfants hyperactifs, et ne vous en déplaise, elle persiste à l'âge adulte) ou bien le trouble explosif intermittent (qui est un diagnostic d'élimination).
De plus, la consommation de médicaments peut modifier la pensée et le jugement. Certes, les médicaments qui viennent à l'esprit sont les psychotropes comme les anxiolytiques, antidépresseurs, neuroleptiques, anticonvulsivants, lithium, ou bien les médicaments stimulants tels que le méthylphénidate. Mais des médicaments utilisés pour soigner l'hypertension artérielle, les antiarythmiques, certains immunosuppresseurs, les antihistaminiques, les médicaments pour soigner le diabète….
Même les médicaments en vente libre ne sont pas épargnés par ce type de problème : ainsi, votre p'tit décongestionnant que vous achetez pour combattre le rhume peut avoir un impact sur votre pensée et votre jugement, donc sur les excès de vitesse. Votre ibuprophène que vous achetez pour soigner le mal de tête carabiné le lendemain du pot entre collègues peut aussi influer sur votre pensée et votre jugement, donc les excès de vitesse.
Et pour une même molécule, une personne X sera ralentie tandis que l'autre sera excitée comme une puce.
Pour donner un exemple, la loratadine (marque : Clarytine) peut endormir certaines personnes, mais paradoxalement, d'autres seront complètement excitées au point de passer des nuits blanches.
Ce qui influence les comportements tel que l'excès de vitesse.
Les tests psychotechniques peuvent alerter les médecins sur ce type de problèmes. Au fait, est-ce que vous saviez qu'un test de QI est un test psychotechnique ?
Quand je vois comment certains conduisent, je doute qu'un test de QI administré à tous les candidats au permis de conduire soit aussi inutile que vous l'imaginez.
Même si les tests psychotechniques ont leurs forces et leurs limites, ils sont des outils utiles de prévention des accidents.
Remerciez plutôt le ciel que nous ayons un système de prévention, même si après un excès de vitesse, ça vous casse les pieds de vous y soumettre.
Malheureusement, je ne connais pas de système avec tous les avantages et aucun inconvénient.
Cordialement
Giulia, patiente experte.
En route très patiente vers son permis de conduire.
Bonjour,
je ne me permettrai pas de mettre en doute vos propos car je n'ai aucune statistique à ma disposition concernant la composition de la population des criminels de la vitesse. J'aimerais bien connaitre les sources de vos affirmations pour le moins croustillantes !!
Je suis motard depuis 1985 pour la petite histoire et j'ai toujours roulé sans regarder le compteur , mais plutôt ce qui se passe devant moi.
Pour connaitre beaucoup d'autres délinquants de mon espèce ( la majorité des motards en fait) , j'en conclue que malgré leur comportement en apparence normale, beaucoup d'entre eux très malades
Concernant les traitements médicamenteux et leurs effets sur la capacité à conduire des machines, je pense être plutôt informé par une visite professionnelle depuis 15 ans en centre d'examen aéronautique ( CEMPN ) pour maintenir une licence de pilote aux instruments.
Par contre , je n'ai jamais entendu un médecin me mettre ne garde lorsqu'il me prescrit le médicament que les laboratoires lui suggèrent de vendre.
A leur décharge , les notices sont écrites en français et suffisamment claires concernant la prudence dont il faut faire preuve lorsqu'on est sous traitement.
Enfin, lors de la visite de 5mn, il est effectivement demandé de préciser les médicaments pris , mais j'imagine que quelqu'un qui a un doute ne dira pas la vérité uniquement pour récupérer son papier rose.
Je n'écris pas ceci pour tenter de contrebalancer "au poids" vos volumineux propos mais pour appuyer mon analyse concernant la visite médicale. Je maintiens que c'est une pompe à fric de plus dans le cas des excès de vitesse.
Notre système n'est pas parfait , mais rien n'est tenté pour améliorer la situation. Les nouvelles dispositions vont faire tourner les "centres agréés" à grands coups de 120 euros pour faire passer des tests .
Pourquoi ne passe t on pas une visite d'aptitude avant de pouvoir prétendre à l'obtention d'un permis? Pourquoi, par la suite, cette aptitude n'est elle pas remise en cause à part dans le cas d'une suspension ? Si je fais le parallèle avec le monde aéronautique , il y a a beaucoup de questions à se poser !
Au fait , saviez vous que les pouvoirs politiques n'ont pas pour ambition de tuer la poule aux œufs d'or? Le secteur automobile et ses dérivés emploie 3 actifs sur 10 en France. Si les mesures anti chauffards commencent à amputer trop fortement le nombre de conducteurs à fort pouvoir d'achat , cela ne va pas faire les affaires de nos industries. On parle depuis trente ans de la visite médicale périodique à partir d'un certain âge, mais rien ne vient jamais...
Quand à des tests de QI , qui effectivement sont des outils psychologiques avec tout le contexte douteux et discutable que cela véhicule, au mieux ils mettraient un filtre anti "stupide" ou anti danger potentiel. Là non plus , nous ne sommes pas dans la politique de consommation automobile de nos dirigeants si nous tentons de réserver la conduite à ceux qui ont le "niveau".
Il ne reste donc plus qu'à combattre les contrevenants.
Mon cas est facile à régler , je vis globalement dans le respect des lois , je ne roulerai pas sans permis. Pour ceux qui n'ont pas cette retenue, peu de solutions à part les prisons ... qui sont pleines et coûtent cher au contribuable !
En résumé , une visite médicale systématique bien faite, avec une grille d'évaluation technique indiscutable serait une bonne chose.
A condition , bien sûr , de ne pas passer par des médecins ou centre agréés à but lucratif, mais par des institutions étatiques (plus) indépendantes du portefeuille !
Sous les formes actuelles , c'est une fumisterie qui ne peut être vécue de manière constructive...
Cordialement
Bonjour,
Sur la visite médicale bien faite, je suis d'accord avec vos propos.
Pour les statistiques concernant la prise de risque, je vous conseille de lire cette page et celle-ci, qui proviennent tous les deux de la Canadian Medical Association.
J'ai d'ailleurs remarqué que les pays anglophones sont bien plus avancés que nous sur la question, surement car nettement plus pragmatiques que nous.
Pour le reste, je suis plus que dubitative.
Déjà, est-ce que vous savez exactement ce que teste le QI avant de sauter à la conclusion qu'on veut "un filet anti-stupide" ? Oui certes, ça teste l'intelligence, mais quels éléments d'intelligence teste le QI ?
Est-ce que vous savez qu'est-ce qui peut fausser les résultats d'un test de QI ?
Est-ce que vous savez par ailleurs qu'il existe plusieurs tests de référence pour tester le QI ? (par exemple, que savez-vous du WISC et du K-ABC ?)
D'après vous, qu'est-ce qu'on teste exactement dans le QI et qu'apportent exactement ces items ?
Quelle est la différence entre un test de QI et un test de Folstein ?
Quant aux médicaments, la notice donne un cas général.
Après, pour une personne donnée, il faut non seulement voir les effets secondaires du médicament, mais également quel est le bénéfice en matière de sécurité routière de traiter la maladie causale.
Un bipolaire qui ne prend pas son traitement avant de conduire a toutes les chances de faire courir un danger à lui-même et aux autres (en état dépressif, risque de suicide avec le véhicule et ralentissement idéique tel que la personne ne peut pas réagir en cas de danger, parfois pseudo-démence ; en état maniaque, la personne est désinhibée et manque de lucidité, pouvant aller jusqu'au délire). Après, le patient qui va être génial pour l'un peut être catastrophique pour le deuxième et ne faire ni chaud ni froid au troisième.
Pour un rhume, le "ptit vasoconstricteur pour déboucher le nez" a des effets secondaires non négligeables (hypertension artérielle, angine de poitrine, AVC pour n'en citer que quelques uns) et conduire en ayant le nez bouché ne rend pas la conduite dangereuse.
Je vous rassure, je lis les notices des médicaments. Cependant, quid de la notice de médicament qui a trois métros de retard sur la recherche internationale ? (du déjà vu)
Ceux qui ne déclarent pas leurs médicaments lors de cette visite tellement ils veulent récupérer leur papier rose prennent le risque d'être considérés comme conduisant sans permis le jour où il leur arrive un accident. En effet, l'article 441-6 du Code Pénal dispose :
Le fait de se faire délivrer indûment par une administration publique ou par un organisme chargé d'une mission de service public, par quelque moyen frauduleux que ce soit, un document destiné à constater un droit, une identité ou une qualité ou à accorder une autorisation est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende.
Est puni des mêmes peines le fait de fournir une déclaration mensongère en vue d'obtenir d'une administration publique ou d'un organisme chargé d'une mission de service public une allocation, un paiement ou un avantage indu.
J'ai mis en gras la partie de texte qui nous intéresse.
Du coup, en droit français, c'est comme s'ils n'avaient pas obtenu leur permis. Qu'ils décident d'aggraver leur cas est leur choix, il n'y a guère de quoi pleurer sur leur sort.
Je vous souhaite bonne réflexion
Giulia, patiente experte.
En route très patiente vers son permis de conduire.
Bonjour,
http://www.midilibre.fr/2011/0.....370265.php
la réalité est de ce côté là , même si évidemment personne ne peut chiffrer avec exactitude ce problème.
Je ne remet pas en cause vos connaissances supposées ( vu l'étalage !) dans les domaines du médicament ou du test de QI. Leur intérêt théorique et philosophique est indiscutable.
La réalité du terrain , je vous conseille vivement d'aller la constater par vous même un matin dans n'importe quelle préfecture , puis dans n'importe quel centre de paiement d'amendes .
Se déplacer est une nécessité , même pour les pauvres et ceux qui ne savent pas décrypter avec votre talent les effets possibles des prises de médicaments.
La politique mise en place pour assurer et améliorer la sécurité routière doit tenir compte de tous les paramètres :
- avis oligarchique du corps médical ( dont vous semblez refléter une vague image)
- pression des ligues contre la violence routière
- pression des groupes et lobby financiers
Quant à prendre des statistiques américaines pour argent comptant , je ne m'y risquerai pas : pour y être allé plusieurs fois dans le cadre professionnel , j'ai pu facilement constater que la manière de percevoir la route chez eux n'est pas du tout la même que chez nous. Le rapport avec les forces de l'ordre est complètement différent également et tout ça fait que le profil des contrevenants n'est pas forcément le même.
Je vous souhaite de retomber un peu plus vers la réalité , peut être en allant un peu plus dehors voir la vraie vie ?
Cordialement.
De là à prendre toutes les statistiques françaises pour argent comptant, je m'y risquerais encore moins.
Les informations médicales françaises sont le plus souvent bien loin de refléter la réalité médicale uniquement par bataille idéologique.
C'est à cause de ces informations-ci que ma maladie a mis 22 ans à être diagnostiquée. Quant à obtenir le traitement dont j'ai besoin (de la Ritaline), c'est là aussi où je mesure combien les médecins français sont idéologiques et considèrent le patient comme un crétin fini.
Mais peut-être préférez-vous que je prenne n'importe quelle drogue, le tout sans aucune supervision médicale, voire que je boive, pour soigner les symptômes de mon problème de santé. Non, je ne prends que la dose prescrite par le médecin qui me suit en centre du sommeil, je me soumets à tous les examens qu'il faut et c'est toujours le même médecin qui renouvelle mes prescriptions entre deux consultations en centre du sommeil. Je sais que je suis née avec et que je mourrai avec cette maladie, c'est correct et ça fait partie de la vie.
J'ai fait ce choix de ne pas fumer, ni boire, ni me droguer et d'avoir un diagnostic ainsi qu'un traitement pour soigner ce que j'ai plutôt que de devenir une junkie qui crève dans la rue. Si vous préférez la deuxième option pour votre enfant parce que vous considérez qu'il vaut mieux l'idéologie que le pragmatisme, je ne peux vous empêcher de faire un tel choix. Moi, ce n'est pas ce que je veux, n'en déplaise à certains.
Et si j'avais été placée auprès des services sociaux/adoptée par une autre famille comme certains bigots ont proposé à ma mère (dont des médecins et certains psychologues), désolée mais ça n'aurait jamais guéri mon problème de santé. Désolée que cela ne vous soit gré. Quant à être incapable de poursuivre des études ni même de travailler à cause de ce problème, je ne vais pas le souhaiter même à ma pire ennemie. Je termine cette bafouille en disant que sans ma généraliste, je n'aurais eu aucun accès aux soins.
Tel est l'état de notre médecine française, tellement confite dans le passé qu'elle prive de soins ceux qui ont des maladies non "reconnues", donc "patients indignes d'être soignés parce que ce sont des déchets sans volonté". Là aussi, je ne vous souhaite pas cela, ni à votre enfant, ni à quiconque que vous aimez, et je ne vous souhaite pas qu'un médecin vous parle comme un déchet à jeter dans la poubelle parce que vous avez un problème de santé qu'il ne connait pas. J'espère que ça ne vous arrivera jamais au grand jamais.
Vous oubliez que c'est à cause de son idéologie confite dans le passé que la France a été condamnée par la CEDH (Cour Européenne des Droits de l'homme, au cas où la souvenance vous ferait défaut) pour traitements inhumains et dégradants.
Vous présupposez ma méconnaissance de la vraie vie. Pourtant, les parents d'enfants autistes ou d'enfants avec un syndrome de Prader-Willi sont bien loin de vivre au pays des Bisounours, bien au contraire !
Donc oui, les statistiques anglophones en général sont moins idéologiques et plus pragmatiques, et je suis fort désolée que cela vous déplaise. La médecine française est tellement confite dans l'idéologie qu'elle n'est pas capable de pragmatisme, symptôme de la décadence médicale d'un pays dont j'ai honte d'être citoyenne (nous nous prétendons les plus avancés et l'excellence même, mais nous n'avons guère de leçons à donner au reste du monde). La France devrait surtout rougir d'être confite dans l'idéologie pour mieux délaisser ses patients, Madame.
Je vous remercie donc de me considérer comme "incapable de percevoir la réalité de la vie", je suis tout aussi capable de la percevoir que vous.
Par ailleurs, vous oubliez que celui qui a un problème de santé X mais est conscient d'avoir un problème de santé X est nettement moins dangereux au volant que celui qui dit n'avoir aucun problème de santé mais qui n'a jamais eu ni diagnostic, ni prise en charge.
Que ce problème soit un trouble d'anxiété généralisé, un diabète, un asthme, une arythmie avec bloc auriculo-ventriculaire (trouble de la conduction électrique au niveau du coeur. Un des symptômes est une bradycardie, et il y a différents blocs auriculo-ventriculaires qui ont différents tracés)…
Si votre voisin a un diabète qu'il ignore en être atteint, ce sont les complications dudit diabète qui sont dangereuses pour la conduite (complications rétiniennes, insuffisance rénale, troubles sensitifs pour ne citer que les plus connues).
Quant aux traitements, comme je l'ai dit, tout dépend de la maladie et du patient.
Le vrai problème se situe dans l'information. Le patient qui cache ses médicaments au médecin agréé parce qu'il se dit qu'il ne pourra plus jamais conduire avec les médicaments X le fait parce qu'il lui manque de l'information. D'où cette idée reçue que "médicaments = incapacité à conduire".
Là aussi, en France, on considère que le patient ne doit pas avoir l'information puisque "le médecin sait mieux que tout le monde". Dans les pays anglophones, ça fait longtemps qu'on a compris qu'un patient ne peut être en bonne santé que s'il est informé des tenants et des aboutissants de sa maladie et de son traitement.
Suivie depuis la petite enfance, je ne peux vous parler que par expérience de patiente, et non, je n'ai pas voulu faire médecine.
Quant à mes connaissances sur les différents tests et ce qu'ils signifient, je n'ai pas eu besoin d'un bac +8 pour savoir cela. Le diplôme ne fait nullement les capacités intellectuelles, ni la capacité à rechercher l'information, ni la capacité à apprendre de nouvelles choses.
Vouloir être une patiente éclairée et me donner les moyens pour cela a été le déclencheur. Il a fallu des difficultés d'accès aux soins pour cela.
Salutations
Giulia, patiente experte.
En route très patiente vers son permis de conduire.
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