re visite medicale | Visites médicales auprès des médecins agréés pour les permis de la commission médicale primaire de la préfecture | FORUM

Bonsoir,
Nouveau, je ne sais pas. Mais logique, oui.
Parce qu'une consommation de cannabis est souvent accompagnée d'une consommation de d'autres substances. De même, une dépendance au cannabis est très souvent accompagnée de d'autres dépendances, à des substances (tabac, alcool) ou bien à des comportements (jeu compulsif, achats compulsifs…).
Parce que quelle que soit la drogue, le danger sur la route est réel.
Parce qu'une dépendance au cannabis est une façon de médiquer un problème psy.
Problème psy ne signifie pas automatiquement une interdiction de conduire. Mais la conduite n'est possible que si la maladie est stable, exactement comme le diabétique ne peut conduire que s'il est stable.
Pour toutes ces raisons donc, les médecins surveillent de près la consommation de drogues et l'abus de médicaments (notamment les benzodiazépines, comme le Xanax, Lexomil….).

Dans votre message, vous semblez banaliser cet usage de cannabis mélangé à de l'alcool en le qualifiant de "connerie de jeunesse".
Cette banalisation me choque, surtout venant d'un parent qui est censé être attentif au bien-être de son fils. Et même, c'est une banalisation très grave.
Déjà parce que si votre fils s'est alcoolisé + a consommé du cannabis, il s'est mis en danger. Pour sa santé, parce que les psychoses cannabiques + les effets déshinibants de l'alcool ne sont pas marrants à vivre, parce que c'est très long à soigner et parce que les stigmates sur la santé de votre fils sont réels. Votre fils détruit son cerveau à chaque fois qu'il consomme ces substances, surtout les mélanges.
Ajoutez à ça les conséquences d'une psychose cannabique, avec les effets secondaires des médicaments (que j'ai expérimenté suite à une erreur des médecins, par exemple les crampes dans les jambes au point de devoir rester allongée. Au final, pour des effets thérapeutiques nuls), le délire et les hallucinations qui ne sont pas des expériences à souhaiter même à son pire ennemi (la seule chose que je peux vous dire, c'est que gérer mon petit ami de l'époque tandis qu'il délirait complètement et entendait des voix n'a pas été une partie de plaisir. J'avais 21 ans), les hospitalisations…..
Si votre fils doit consulter un psychiatre pour un problème psy, ce n'est pas davantage honteux que de consulter un néphrologue pour une maladie des reins ou un dermatologue parce que vous avez de l'eczéma.

Bien à vous