La prise de médicaments de niveau 2 interdit d’utiliser les autolib’…
Le service Autolib’, équivalent motorisé du Velib’, a été lancé le 5 décembre par le groupe Bollore en Ile-de-France.
Ce Système d’auto partage est une première mondiale : il met à disposition des conducteurs 250 automobiles électriques en libre service ( 1 000 véhicules seront disponibles en juin 2012), répartis dans 250 stations Autolib’.
Bien sûr, le conducteur qui souhaite utiliser autolib’, ne doit pas être en état d’ébriété, mais ce qui est plus surprenant c’est qu’il ne doit pas être sous l’emprise de médicaments de niveau 2, sinon, il n’est pas couvert par l’assurance en cas d’accident. Ces éléments sont rappelés au niveau des bornes de location Autolib’.
Ce point nous a été confirmé par le service de renseignement téléphonique d’Autolib (0800 92 2000), cette précaution viserait à éviter l’endormissement au volant.
Pour mémoire, les médicaments de niveau 2 selon l’Afssaps
sont repérables gâce au pictogramme orange qui figure sur la boîte : »Ils peuvent, dans certains cas, remettre en cause la conduite d’un véhicule ou l’utilisation d’une machine.
Cette catégorie de médicaments comprend, entre autres, des antidépresseurs, des anti-douleurs (notamment, ceux contenant des substances comme la codéine, le dextropropoxyphène, la morphine…), des tranquillisants, des médicaments du diabète, de la maladie de Parkinson et de l‘épilepsie. »
Par conséquent, les diabétiques, par exemple sont privés d’autolib’, toutes les personnes qui prennent des antidépresseurs, etc
La plupart des conducteurs diabétiques bénéficient de visite médicale à la commission des permis de conduire : les médecins s’assurent que ces patients sont aptes à la conduite des véhicules.
C’est l’arrêté du 31 août 2010 qui fixe la liste des affections incompatibles avec le maintien ou l’obtention du permis de conduire
Pour l’aptitude à la conduite d’un patient diabétique, par exemple, cet arrêté ne distingue plus le diabète 1 et le diabète 2, l’accent est mis sur les hypoglycémies et la conscience qu’en a le conducteur.
Par contre Autolib’ n’est pas interdit aux conducteurs qui prennent des médicaments de niveau 3 (pictogramme rouge) alors qu’ils concernent tous les somnifères, de nombreux tranquillisants et neuroleptiques, les anesthésiques généraux, les collyres provoquant une dilatation de la pupille. Selon l’afssaps : « La prise de ces médicaments de niveau 3, entraîne une incapacité temporaire qui rend la conduite impossible. »
Giulia
Une belle catastrophe !! A croire qu’il faille rappeler à l’entreprise et à l’assurance des autolib’ les règles des médicaments et conduite.
Bien évidemment, si je provoque un accident en prenant mon traitement, je suis en faute dans ce cas récis aussi : c’est le serpent qui se mord la queue !
A croire aussi que pour Autolib’, les visites médicales comptent pour du beurre…
Docteur, ne serait-il pas possible qu’en tant que médecin spécialiste du sujet, vous rappeliez à l’assurance et à Autolib’ les règles en question ?
Ils auraient bien besoin d’une piqûre de rappel quant aux règles d’aptitude à la conduite sous médicament.
Parce que là, on marche sur la tête….